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Journal de bord : n°4

Aujourd'hui nous sommes le samedi 29 septembre, et je ne sais pas vraiment quoi penser de cette journée. Ni même des derniers jours qui se sont écoulés...
Depuis mon dernier passage à Paris, il s'en est passé des choses. C'est drôle car je suis d'ailleurs dans un train en partance pour Paris, à croire que j'arrive à extérioriser ce que je pense, ce que je ressens dans un train. Après tout, c'est un endroit clos, intimiste sans trop l'être. Et puis ça donne l'impression qu'on est en train de bosser, alors que pas du tout.

J'espère tout de même que lors de mon prochain voyage, le retour ne sera pas aussi mouvementé que ces derniers temps. Je m'explique.

Lors de mon arrivée à Valence, nous avons passé une semaine loin, l'un de l'autre. Enfin, loin... tout est relatif ! Sachant que je le vois non stop sous mes yeux c'est un peu compliqué d'instaurer une distance. Il est revenu me voir au magasin, l'air de rien. Tout ça parce que j'avais réussi à semer un peu de jalousie dans sa tête.
Un jeudi soir, après un début de semaine de merde, je me suis retrouvée autour d'un verre avec des amis au bar. J'ai l'impression de passer pour une alcoolique en parlant de ce bar non stop, mais c'est un peu mon QG, l'endroit où je me rends pour une pause café, une pause clope. Et je ne sais pas pourquoi mais ce soir là, j'étais un peu stone, détachée de lui. Je me suis mise dos à lui et j'ai profité de la soirée à rire, ne pas le regarder du tout, même pas tourner la tête vers eux. J'ai senti un premier début de gène ce soir là, du moins j'étais convaincue que mon comportement l'affectait au plus au point. Cette nuit la j'ai dormi comme un bébé. Une belle nuit comme je n'avais pas eu depuis bien longtemps.
Le lendemain ne copine était venue me rendre visite avec son ami du moment, je me suis bien installée devant lui, avec ce jeune homme, à rire aux éclats, profiter de la vie, comme si cette relation ne m'affectait pas, plus. Je n'avais qu'une envie, créer un doute dans sa tête. Après tout il ne connaissait ni Juliette, ni Vincent. L'occasion idéale. Devinez qui se pointe 10 minutes plus tard dans mon magasin ? Lui ! L'air de rien, comme si tout allait, avec un grand "Salut Emilie !". En bref le Xavier d'avant, le Xavier du début. Idem pour le samedi.

Allez savoir pourquoi, mais après avoir passé une journée sans nouvelles je me suis décidée à l'appeler, pour lui proposer un ciné. Au début il était tout perturbé, en mode genre "pourquoi elle m'appelle ?" Sachant que les dernières fois quand je l'appelais c'était surtout pour lui prendre la tête.
A mon plus grand étonnement il accepta si son premier cours de boxe terminait tôt. Vers 21h45 n'ayant pas de nouvelles je l'ai appelé pour lui proposer de venir chez moi avec son collègue pour manger tous ensemble. Ils sont venus, Xavier est parti de chez moi à 3h du matin.
La semaine s'est passée sans encombres, j'ai même présenté Juliette à Nino, on a passé plusieurs soirs ensembles, plusieurs après midi. Comme avant. Et puis, après un super restaurant à quatre, un moment chez lui. Il est revenu le soir avant son service pour fumer une dernière clope. C'était la cigarette de trop. J'ai vrillé face à son comportement. Comment pouvait il être si proche 2h plus tôt et la tirer une tronche pas possible ? J'avais l'impression de revivre notre relation d'avant. Celle qui me rendait malheureuse. Ce soir là j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Le lendemain impossible de faire comme si de rien n'était, le samedi non plus. Je lui ai balancé un gros "Je peux te parler ? J'en ai marre de te voir, on s'est trop vu, je supporte plus, tu me sors par les yeux" Autant vous dire qu'il n'a rien compris.

Le week end passe, je suis plutôt fière de moi, et le lundi grosse déprime... Je lui propose un café pour le lendemain, et la le choc lors de la réception de son message ! Pourquoi demain ? Et bien parce que demain c'est la reprise du boulot, donc on peux se voir. Il me balance qu'il n'est pas très bien (bien sur à cause de mon comportement du samedi), mais on se décide à partir faire les magasins ensemble. Au total, une virée d'une heure s'est transformé en soirée jusqu'à 2h du matin chez lui. En mode love too love. Je ne m'attendais pas à le voir le mardi, mais contre toute attente il me proposa même un cinéma pour la séance de 22h. Le fameux film que je voulais voir la semaine précédente. Il a donc quitté son service plus tôt pour qu'on se fasse ça ensemble. Autant vous dire que je ne m'attendais pas du tout à ça. Le film était nul mais la fin de soirée sympa. J'ai eu l'impression de reprendre le dessus sur la relation à ce moment là.
Ce mercredi, pas trop de nouvelles, il est venu prendre un café avec moi le midi, et rien de plus.
C'est ce jeudi où j'ai de nouveau vrillé, je m'installe prendre un verre avec Nino en terrasse rien qu'à deux, et voilà que l'autre nana que je ne supporte pas, Océane, vient s'installer pile à côté de moi. Et pourtant ça se voit quand j'aime pas les gens, alors pourquoi elle insiste ? Xavier arrive genre 5 minutes plus tard il lui donne un truc de mac do sans même lui faire la bise donc en gros ils s'étaient déjà vu auparavant. Plus le repas passait, plus les nerfs montaient, plus je n'avais qu'une envie c'était le fracasser en deux. Oui, oui, rien que ça. Bizarrement il n'est pas venu de l'après midi. Je lui proposa le soir par message de m'accompagner à Action le lendemain pour le magasin, il accepta.
Au réveil, l'invitation accepté la veille a été annulée car il avait trop de bouleau. Je sais pas pourquoi mais vendredi matin, j'ai décidé de m'en foutre, m'en foutre de lui. Je n'avais qu'une envie c'était me venger. Quand il est venu s'installer avec moi au bar je me suis montrée hyper détachée l'après midi. Je lui ai raconté ma soirée à venir en lui annonçant que c'est lui qui allait préparer mes pizzas.
Je ne vous cache pas qu'en rentrant chez moi le soir après le boulot, je me suis faite toute belle. En mode ce soir, je sors !
En allant chercher les pizzas l'effet escompté fut au rendez vous ! Les garçons m'ont bien fait remarqué que ça se voyait que j'allais sortir, ils étaient un peu en mode interrogatoire d'ailleurs. Je suis rentrée assez tôt de cette soirée, en me connectant à Facebook, j'ai eu la joie de découvrir un message de Xavier me demandant si j'avais pas trop bu. Je ne lui ai répondu que ce matin très tôt, j'avais obtenu ma revanche !